Berger d'abeilles ça veut dire quoi ?
23/01/2022
L'apiculture à la façon d'Happycultures... la philosophie du projet
- Pour aider la sélection naturelle, favoriser l'autonomie des colonies (apport de suppléments alimentaires et de soins sanitaires limité au strict minimum (*).
- Plutôt que de contribuer à l'expansion d'une abeille domestique importée, favoriser la sélection naturelle de l'abeille noire endémique.
- Pour aider la sélection naturelle et en cas de besoin, élever des reines à partir de souches locales qui ont prouvé leur résilience.
- Pour le bien être animal, ne pas tuer les reines devenues moins productives; laisser leurs colonies en autogestion.
- Pour "polliniser" cette pratique, partager cet engagement en organisant des évènements culturels et éducatifs.
- Pour profiter sainement de la production des abeilles, proposer uniquement des produits issus des ruches Happycultures.
- Pour éviter la surpopulation, en considération des ressources nectarifères disponibles, limiter à 10 le nombre de colonies par rucher.
- Pour laisser un maximum de réserves alimentaires aux abeilles, limiter la récolte de miel à 50% de ce qu'une ruche récolte dans les hausses.
- Pour observer et apprendre de la nature, pour 10 ruches récoltées, laisser une ruche non récoltée, en autonomie totale.
- Pour ne pas surexploiter ni épuiser les colonies, ne pas transhumer les ruches en dehors de la vallée de la Tarentaise.
(*) Chaque année, les 10 % des colonies les plus faibles après la récolte de miel, ainsi que les 10 % les plus fortes, ne sont ni nourries au sirop, ni soignées. C'est un moyen de potentiellement laisser périr les colonies qui n'arriveraient pas à survivre par elles-mêmes, et d'accompagner les plus fortes dans leur potentiel d'autonomie.